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Aotearoa un survol de plus
Aotearoa un survol de plus
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comparaison

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A l’inverse des Italiens, ces gens extrêmement originaux et typés, des Néo-Zélandais il ne semble ressortir rien de particulier (je parle ici des gens, et même surtout de ceux dont les ascendants sont venus d’Europe, essentiellement anglophones, pas des Maoris qui étaient ici avant eux mais qui constituent aujourd’hui moins de 7% de la population). Les habitants de ces deux îles du bout du monde ne sont ni beaux ni laids, ni raffinés ni vulgaires (quoique…), certains parlent un anglais châtié, d’autres une langue pour le moins insolite, rappelant par moments la première ; certains sont sportifs, d’autres empâtés, et ce qu’ils cuisinent n’est ni bon ni mauvais car ils n’ont (à l’inverse toujours des Italiens) aucune tradition culinaire. L’American way of life est fort copiée dans les villes (nourriture riche et copieuse, fast food, motels, médias submergés par la publicité, etc…) Rien de bien marquant donc,

La culture italienne (je ne sais trop pourquoi je pense à elle, sans doute parce qu’elle me paraît être est aux antipodes – c’est le cas de le dire – de la culture néo-zélandaise) a donné beaucoup au monde (art, mode, design, cuisine, etc…). Universelle, elle est un peu à la planète ce que le persil est à la cuisine. Dans le même ordre d’idées, à quoi la Nouvelle-Zélande pourrait-elle bien nous faire penser ? Nous avons trois mois pour trouver la réponse.  Jusqu’à présent, nous n’en avons pas encore la moindre idée. Nous en restons à ces premières impressions d’un pays magnifique, vaste et peu peuplé (qu’il faut absolument préserver de trop d’humaine influence), mais aussi d’une société trop prévisible n’ayant, malgré son isolement géographique, absolument pas échappé à l’uniformisation du monde globalisé.

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